jeudi 29 décembre 2016

Mon Top 5 de 2016

Qui dit fin d'année dit non seulement repas et cadeaux (plus ou moins) bien emballés mais aussi Top 5 cinématographique. 
Commençons sans plus tarder en partant de la 5ème place !







Critique du film dispo en cliquant ici




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3. Ex-aequo : Snowden et Tu Ne Tueras Point



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Critique (corrigée) dispo en cliquant ici




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2. Captain Fantastic



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1. Kubo et l'Armure Magique




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Meilleure actrice: Brie Larson dans Room

Meilleur acteur : Andrew Garfield dans Tu Ne Tueras Point

Meilleure bande originale : Dario Marianelli pour Kubo et l'Armure Magique. 
Mention toute particulière à la B.O. de Eddie The Eagle, délicieusement rétro!

Plus belle surprise : Creed, ou comment relancer la saga Rocky avec respect et émotion.

Meilleure série TV: Black Mirror

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A ton tour de me laisser ton Top 5 ou tout simplement ton film de l'année, en commentaire! 
Je reviendrai très bientôt avec mon Flop 5 de 2016.


dimanche 25 décembre 2016

Critique de Tu Ne Tueras Point


"C'était pas ma guerre, colonel."


Pas de bon « film magique de Noël » à signaler en cette fin année, du coup votre blogueur ne pouvait pas laisser passer l’occasion d’ajouter une pierre à l’édifice de son futur top 5 de 2016
J’ai nommé le dernier long-métrage réalisé par Mel Gibson (et non, il ne joue pas dedans, il faut s’y résoudre), Tu Ne Tueras Point.

Derrière cet intitulé sorti des Dix Commandements se cache en vérité un film de guerre époustouflant.
Une « histoire vraie » peu banale qu’est celle de Desmond Doss, un jeune américain qui souhaitait servir son pays durant la Seconde Guerre mondiale sans toucher une arme, obéissant à de profondes convictions catholiques
D’abord pris pour un lâche voire un traître, Desmond sera petit à petit reconnu comme le héros de la bataille d’Okinawa pour ses exploits en tant qu’infirmier militaire. Un statut obtenu contre vents et marées, tant Américaines que Japonaises.

Etonnant d’un bout à l’autre de par son personnage principal aussi atypique qu’attachant, Tu Ne Tueras Point attendra contre toute attente sa deuxième moitié pour nous emmener au front et nous délivrer toute l’horreur du conflit.

Dans son premier acte, nous voguons ainsi entre histoire de famille compliquée (Hugo Weaving est magistral en père bienveillant mais alcoolique et parfois...violent), romance classique et lutte psychologique pour entrer dans une infanterie totalement opposée à la décision irrévocable de Desmond.

Le second acte lâche les chevaux et, aux commandes, Mel Gibson sort tout ce qu’il a dans les tripes pour nous impressionner :

    - Une direction d’acteurs impeccable avec en tête un Andrew Garfield impressionnant, qui ne se contente pas de porter ses camarades blessés sur son dos puisque le poids du film repose essentiellement sur ses propres épaules. Avec de surcroît quelques seconds rôles bien gratinés qui apportent une touche d’humour aussi surprenante que bienvenue aux scènes d’entraînement.

    Une mise en scène viscérale au sens propre puisque la violence guerrière n’avait plus été aussi graphique depuis Il faut sauver le Soldat Ryan, comme pour mieux illustrer ici le contraste entre le pacifisme du héros et cette boucherie d’Okinawa. 
     Sans oublier le sens figuré, puisqu’en prenant parti pour Desmond et son inébranlable foi, le spectateur (croyant ou non) est rapidement happé par le torrent d’émotions que véhicule son incroyable parcours, agrémenté de dialogues efficaces et de quelques flashbacks incisifs. Gorge serrée et ventre noué sont au programme.

    - Mention spéciale à la musique du petit frère d’Harry-Gregson Williams, Rupert, qui sans chambouler les compositions du genre, parvient tout de même à livrer l’un ou l’autre thème épique du plus bel effet.

Mais qu’aurait-on donc à redire sur la dernière œuvre de "Mad Mel" ? 
Disons que dans son jusqu’au-boutisme, le cinéaste appuie peut-être un peu trop fort son message et manque parfois de subtilité, notamment lors de la toute dernière charge héroïque des soldats américains qui semble quasiment hors-sujet dans un film ou l’horreur prévaut dans un second acte brillant. Cet aspect de l’hommage aux soldats paraît totalement superflu.


Néanmoins, après s’être quelque peu fourvoyé en tant qu’acteur récemment et s’être fait oublié derrière la caméra, Mr Gibson revient en très grande forme, coiffé de sa casquette de grand réalisateur pour nous offrir un superbe film au fond anti-guerre, un poignant plaidoyer en faveur de l'âpre combat pour son propre credo, celui qui peut rendre chacun de nous unique et inarrêtable.


Note :  9 /10


Conseillé...
Déconseillé...

    - Aux amateurs d'oeuvres qui ne glorifient pas les USA au front.

    - A ceux qui cherchent à être bluffés par une performance d'acteur.

    - A ceux qui se demandent en quoi un film sur la Seconde Guerre mondiale peut encore surprendre.
      

    - Aux âmes sensibles. Film très violent!





Je vous souhaite à toutes et à tous un Joyeux Noël et vous retrouve prochainement avec mon top/flop 2016 ainsi que mes films les plus attendus de 2017 !