jeudi 25 décembre 2014

Brèves barbues qui sentent le renne.

Joyeux Noël à toutes et à tous!

C’est le ventre bien rempli et l’œil amusé qu'on attaque cette série de brèves à vertus diverses et variées.

"Et si je vous fais ce regard, vous ne me croyez toujours pas?"

Commençons par la déclaration hypocrite de l’année, qui est signée Peter Jackson lui-même :

« Je n’aime pas vraiment les blockbusters qu’Hollywood produit à la chaîne de nos jours. Je trouve que l’industrie et l’avancée technologique se perdent un peu sur leur chemin. Les films deviennent trop orientés franchises et super-héros.
Je n’ai jamais lu de comics de toute ma vie, donc je suis immédiatement désavantagé et je n’ai aucun intérêt particulier là-dedans. Donc, non, je ne vais pas réaliser un film pour Marvel. Donc si je ne fais pas de film pour Marvel, je n’ai pas le choix, je dois travailler à une échelle plus réduite et faire un petit film en Nouvelle-Zélande ! »

Serait-ce donc le jumeau caché de Jackson qui aurait réalisé la trilogie du Hobbit ? Nous aurait-on menti ? Le ridicule de cet homme n’a-t-il plus aucune limite ?


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Kubo, le renouveau?

Enchaînons sur une nouvelle plus réjouissante puisque le studio Laika, spécialisé dans l’animation en stop motion (Coraline, ParaNorman, Les Boxtrolls), a récemment dévoilé le casting vocal de son prochain long-métrage Kubo and the Two Strings qui nous racontera - non pas une histoire de lingerie coquine - mais bien la destinée du jeune Kubo, un enfant qui devra écarter une menace du passé revenue hanter son paisible village ; pour l’affronter, il devra retrouver l’armure de son défunt père, le plus grand samouraï que la terre ait porté. 

Cet étonnant voyage se déroulant au Japon médiéval sera donc doublé par Matthew Mcconaughey (qu’on n’arrête plus !), Charlize Theron, Rooney Mara et Ralph Fiennes (qui réussira à nous faire oublier Voldemort... sinon je me dévoue pour l’entarter sur un tapis rouge).
Si le talent du studio Laika pour ce genre d’animation au charme visuellement fou n’est plus à prouver, il leur manquait dernièrement une touche de dépaysement scénaristique  suffisamment marquante pour nous faire voyager. 

Gageons que Kubo and the Two Strings saura nous emmener très loin, encore plus loin que leur brillante adaptation de Coraline. Sortie prévue le 19 août 2016.



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"Comment vais-je bien pouvoir caser Vin Diesel dans Star Trek?"

Ca y est , le destin du prochain Star Trek est scellé !
Pourtant le choix du réalisateur a de quoi laisser dubitatif car c’est le Taïwanais Justin Lin qui se chargera de boucler la trilogie entamée par JJ Abrams.
Lin est connu pour avoir réalisé quatre des six (et bientôt sept) Fast & Furious et on ne sait absolument pas ce qui a motivé cet étrange choix des exécutifs de Paramount et Bad Robot ; Justin Lin est-il un fan insoupçonné de la saga ou était-il le seul de la shortlist (contenant notamment Edgar Wright et Duncan Jones) à accepter de relever le défi suicidaire qu’est celui de terminer une trilogie qui n’est pas la sienne ?

Une chose est sûre, ce Star Trek made in Taïwan sera plus qu’attendu au tournant le 8 juillet 2016.



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Sortie le 21 janvier en Belgique, le 18 février en France.


Poursuivons avec le nouveau trailer de la semaine, une vidéo qui nous montre sous un nouveau jour le prochain film de Clint Eastwood, American Sniper.
Même s’il est toujours difficile de se prononcer sur le point de vue adopté par le grand Clint, on notera déjà certaines nuances dans le traitement du personnage de Chris Kyle, qui semble tiraillé par ses démons intérieurs comme le sont souvent les personnages du metteur en scène californien. 

Pour l’instant, American Sniper n’est pas accueilli par la presse comme un film de propagande américaine et est reçu comme la meilleure oeuvre du cinéaste depuis Gran Torino
En tout cas, Mr Eastwood semble, du haut de ses 84 ans, toujours très en forme...pour notre plus grand plaisir.



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"Vais-je enfin retrouver la vue?"

Enfin, même si Post-Générique n’est pas un blog people, les répercussions artistiques d’un événement touchant les personnalités du Cinéma peuvent parfois s’avérer intéressantes.
Ainsi, il convient de se pencher un court instant sur la séparation toute récente de Tim Burton et de son épouse Helena Bonham Carter.
Ne dit-on pas que derrière chaque grand homme se cache une femme ? Et pourtant… force est de constater qu’Helena fait une bien piètre muse pour le réalisateur hirsute. 

En effet, Cette cabotine vampirise tellement l’œuvre de son mari qu’on se demande si elle n’est pas en partie responsable de son naufrage (au même titre que Johnny Depp, d’ailleurs).
Il y a donc de quoi être très curieux de voir la tournure que va désormais prendre la carrière de Tim Burton, et un élément de réponse nous parviendra assez rapidement avec Big Eyes, un film sans Deppni Bonham Carter, heureuse coïncidence ?

On respire, Tim aussi.



mercredi 17 décembre 2014

Critique du Hobbit: La Bataille des Cinq Armées



"I amar prestar aen. Le monde a changé."

A l’origine, votre serviteur avait prévu de consacrer une émission au dernier Hobbit, une vidéo que j’imaginais pleine de louanges sur cet aboutissement mais aussi remplie de nostalgie au moment de dire au revoir à cet univers. Il n’en sera rien. Rien du tout même puisque bosser deux jours entiers sur le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées, même pour en dire tout le mal possible, serait une perte de temps colossale compte tenu du manque de respect de Peter Jackson pour ses fans de la première heure.

Un billet critique fera donc beaucoup mieux l’affaire pour mesurer l’ampleur des dégâts tout en évitant de verser dans un règlement de comptes digne d’une rupture douloureuse, car oui, vous avez ici affaire à un adorateur du Seigneur des Anneaux et de Tolkien…la chute n’en est par conséquent que plus dure.

Ainsi, le film s’ouvre directement là où le précédent nous avait laissé : délogé de sa litière dorée, Smaug fonce sur Lacville pour y déverser son courroux enflammé. Un duel s’engage alors entre lui et le porteur des derniers espoirs humains, Bard, ceinture noire de tir à l’arc mais médaille en chocolat de charisme, on y reviendra. Pendant ce temps, Bilbon et les Nains scrutent tous d’un regard coupable et impuissant cette lutte déséquilibrée qui se déroule au loin. Tous, sauf leur leader Thorin qui n’a d’yeux que pour les richesses récupérées en ayant reconquis Erebor, la Montagne Solitaire qui abritait jadis le peuple Nain. Une obsession qui aboutira sur d’immenses tensions qui pourraient bouleverser le sort de la Terre du Milieu.

Et c’est avec un mélange de surprise et de déception qu’on assiste à la première vraie cassure par rapport aux cinq autres films de la saga, à savoir l’absence de vrai prologue mettant en place un pan de l’intrigue jusqu’ici resté dans l’ombre ; cette fois, nous débarquons directement dans l’action et même si ce choix est loin d’être impardonnable, il remet en question la structure même de cette trilogie ; en effet, comment justifier la fin en cliffhanger de la Désolation de Smaug si c’est pour expédier tout ce qui touche au dragon en moins de 10 minutes dans le dernier volet ? Aucune raison narrative ne nous saute aux yeux alors que les raisons commerciales, elles, nous bondissent au visage : laisser le spectateur sur sa faim avec une suite en point de mire est plus facile et juteux que de se creuser la tête pour essayer de donner envie au public de revenir en salle une fois l’intrigue du dragon bouclée.

Travailler moins pour gagner plus est ainsi l’adage que Peter Jackson semble avoir adopté pour mener à bien son ultime incursion en Terre du Milieu, puisqu’après cette scène d’introduction aussi courte qu’efficace, on se retrouve rapidement devant un objet cinématographique faisant la part belle  aux images de synthèse pour illustrer tout et n’importe quoi, tant et si bien  qu’on se surprend à penser aux jeux vidéos de la génération passée plutôt qu’aux grands films de la même époque.

Quand les idées sont là, la forme n’y est plus…car le père Jackson n’en a décidément pas assez de nous gaver de créatures digitales, il use et abuse aussi de mouvements de caméras amples, virevoltants et répétitifs (ce travelling circulaire…) dans des décors qui n’ont de Néo-zélandais que la marque du fond vert utilisé pour leur donner vie.

Et quand il se lasse d’utiliser sa caméra comme un enfant jouerait avec son drone dernier cri, il met un point d’honneur à filmer ses héros au plus près, étouffant le film de leur visage en plan serré là où on aimerait que le cadre respire et laisse se déployer le souffle épique d’une telle aventure, pourtant bien présent lors des précédents volets.
Un résultat d’autant plus frustrant lorsque chaque bonne trouvaille semble trouver à l’écran son contrepoids négatif, on pense notamment à la folie de Thorin, brillamment interprétée par Richard Armitage mais qui perd en subtilité au moment où on le fait parler au ralenti avec la voix du dragon en écho, ou encore dans cette scène d’introspection où tous les sons entendus ne sont que répétitions des répliques du long métrage en cours.

Mais on touche véritablement le fond lorsque débutent les hostilités entre armées et qu’on constate avec stupeur que seuls les figurants jouant les humains sont réels, que toute l’armée elfique est formée de clones informatisés tout comme celle des Nains et des orques. Même l’apparition de Daïn, le cousin de Thorin attendu par la Compagnie comme un messie de guerre, est un pétard mouillé dès qu’on constate que l’acteur l’incarnant a été complètement remplacé par une doublure animée tel un personnage sorti de chez Pixar.

Et pourtant, même en passant outre les manges-terre, le troll-kamikaze, les demi-trolls et autres idées saugrenues sortis de l’imagination peu scrupuleuse de Jackson en mode King Kong, La Bataille des Cinq Armées reste ce fatras impersonnel, dénué de ces petits rôles secondaires qui offrent un point de vue frais sur l’horreur d’une guerre où surnagent des héros qui en font trop pour exister, alors qu’ils sont les seuls à avoir une personnalité propre. Inutile ? Non, carrément paradoxal.

Le seul point de vue extérieur que nous aurons est ainsi celui du conseiller- ou plutôt du bouffon- du Maître du Lac, Alfrid, qui ne se contente pas d’apporter une touche d’humour aussi grasse que son supérieur mais qui dédramatise tellement le film que l’émotion en ressort puissamment émoussée, pour ne pas dire annihilée.

On en vient donc à se demander si Peter Jackson ne s’est pas goinfré aux Avengers pendant ses congés au point de s’en inspirer, puisque même l’action est tellement over-the-top qu’on ne sait plus si on doit en rire ou en pleurer, à l’image d’un Legolas qui ne tient plus en place au point de voler la vedette au roi des Nains au détour d’un match de Mortal Kombat contre le capitaine des orques.

Le roi des Nains, la vedette ? Mais le Hobbit alors ? C’est là l’un des autres soucis de l’oeuvre. Car si Bilbon est bel et bien décisif et fait partie intégrante des meilleurs moments du film, son aura grandissante est étouffée par la démesure du reste.
De plus, Martin Freeman, bien que touchant dans l’ensemble, fait de ses éternelles petites hésitations un tic de jeu un peu trop théâtral pour un acteur de son calibre.
Et pour aborder le reste du casting, seul Richard Armitage tire vraiment son épingle du jeu en Thorin puisque les autres personnages sont soit totalement inexploités (la plupart des Nains), paumés (pauvre Gandalf, qu’ont-il fait du Magicien aux belles répliques?), ou stéréotypés ; faire de Bard un simili-Aragorn sans la prestance de Viggo Mortensen est suicidaire, tout comme l’évolution de Tauriel, passant d’elfe guerrière rebelle à demoiselle en détresse aux dialogues sirupeux, est l’une des pires idées des scénaristes de l’hexalogie.

Des héros aux destins plutôt hasardeux, puisque bon nombre d’entre eux ne connaissent pas de fin satisfaisante ou ne vont même pas au bout de ce pourquoi ils étaient là (« Thranduil et le mystère des gemmes oubliées »), qu’il s’agisse d’ailleurs de personnages présents dans Le Seigneur des Anneaux ou non. Leur sort sera-t-il réglé dans la version longue sortant l’année prochaine ? Difficile d’en savoir plus pour le moment.

Que retiendra-t-on donc de ce Hobbit : La Bataille des Cinq Armées ? En un mot comme en (deux ou trois) cent(s) : un gâchis. Après un excellent Voyage Inattendu et une trépidante Désolation de Smaug, cette douche froide de 2h24 demeure difficile à encaisser même si tout n’y est pas à jeter : on sauvera malgré tout l’attaque de Smaug, l'incarnation de la folie de Thorin et la fin du film, un joli (mais amer) retour aux sources.

Au final, après treize années d'émotions en tous genres, on restera seulement nostalgique d’Aragorn et de la Communauté, de ce qu’était la Terre du Milieu au début de ce siècle, de la partition jadis inspirée d’Howard Shore, « du goût des fraises et de Rosie Chaumine »...


Note : 

Un Voyage Inattendu : 9,5/10
La Désolation de Smaug : 8,5/10
La Bataille des Cinq Armées : 5/10

Le roi est mort, vive Tolkien.



Conseillé...
Déconseillé...

       - Aux spectateurs qui n’en ont rien à cirer de « l’esprit Tolkien ».

       - Aux amateurs d’action et d’humour à la Marvel.

      - A ceux qui aiment King Kong de Peter Jackson.

      - A votre pire ennemi ?


       - Aux fans du Seigneur des Anneaux.

       - A ceux qui aiment les films organiques, avec de vrais décors et de vrais figurants.

       - A ceux qui s’attendent à être émus.

       - A ceux qui pensent que la prélogie Star Wars était une trahison...vous n’avez encore rien vu.



 Illustration de Clément Bastie

lundi 8 décembre 2014

News d'hier et d'aujourd'hui


Ceci n'est pas un trou.

Penchons-nous un moment sur quelques news de la semaine écoulée, et sur d’autres beaucoup plus fraîches.

La première étant l’annonce en grande pompe du 24ème épisode de James Bond. Intitulé SPECTRE (« Service Pour l'Espionnage, le Contre-espionnage, le Terrorisme, la Rétorsion et l'Extorsion »), ce nouvel opus sera dirigé par le réalisateur de Skyfall, Sam Mendes et comptera dans ses rangs, outre Daniel Craig, le brillant Christoph Waltz en méchant, la pistonnée Léa Seydoux et l’improbable Monica Bellucci en Bond girls, ainsi que tous les acteurs secondaires de Skyfall, auxquels il faut ajouter le cabotin de la série tv Sherlock, celui qui joue Moriarty comme Jim Carrey joue le Grinch, Andrew Scott.


Au centre, Big Dan. A sa gauche Monica et à sa droite...un piquet de clôture.

Une annonce dans le fond très classique, avec à la clé la présentation de l’Aston Martin DB10 comme nouveau bolide bondien (pourtant, le salon de l’auto c’est en janvier non ?) et des rumeurs qui vont bon train sur le fait que Waltz jouerait Blofeld, le méchant iconique de la saga…oui, celui qui caresse son chat blanc, qui est parodié dans Austin Powers et qui a inspiré le vilain d’Inspecteur Gadget, lui-même.

Le tout est de savoir si SPECTRE aura un peu plus d’âme que Skyfall, un film formellement très réussi mais assez pauvre sur l’écriture des seconds rôles, caricatural niveau méchant (il faut entendre Javier Bardem faire son Joker hispanique en VO) et surtout pas émouvant une seconde lors de la disparition d’un personnage important de la saga alors que Daniel Craig donne tout ce qu’il a pour nous arracher des larmes.

Le tournage débute officiellement aujourd’hui à Londres mais l’équipe du film se rendra également à Rome, Mexico, Tanger et Sölden, l’une des plus grandes stations de ski au monde, de quoi nous mettre la puce à l’oreille quant à la nature de l’une des scènes d’action du long métrage...
Bref, SPECTRE sera-t-il une nouvelle succession de beaux panoramas ou retrouverons nous enfin toute la verve de Casino Royale ? Réponse le 23 octobre 2015 en salles.



Poursuivons avec une annonce détonante mais plutôt logique, celle de l’éviction de Roberto Orci du poste de réalisateur du prochain Star Trek.
Pour rappel, JJ Abrams, le réalisateur des deux premiers épisodes qui amorcent le reboot trekkien a quitté cette saga pour rejoindre celle de Star Wars, dont voici le teaser pour les derniers irréductibles ne l’ayant pas encore vu (tes parents, en gros) :

Sortie le 18 novembre 2015


N'étant pas adepte des rumeurs, je ne te dirai donc pas que le remplaçant de Robert Orci à la tête de Star Trek « 3 » serait certainement Edgar Wright, le cinéaste déjanté aux manettes de la trilogie Cornetto et Scott Pilgrim, mais aussi réalisateur de la scène des Klingons dans Star Trek Into Darkness, et oui !  Mais cessons de brasser du vent puisqu’une annonce officielle devrait bientôt voir le jour.


Edgar Wright sur le tournage de Star Trek Into Darkness.



Ensuite, si les fans de la série True Detective se demandaient si son talentueux réalisateur, Cary Fukunaga, allait enchaîner sur un projet intéressant, et bien c’est visiblement en bonne voie puisqu’il sera chargé de réadapter plus fidèlement (et en deux films) le roman de Stephen King, Ça, oui celui qui a donné la phobie des clowns à toute une génération. Difficile de se prononcer sur la légitimité d’une telle démarche mais il faut savoir que le King a approuvé le script alors que son regard est habituellement très critique et acerbe sur les adaptations de ses œuvres. Ajoutons à cela le caractère horrifique très efficace de certains passages de True Detective et nous pourrions tenir là une très belle surprise. Tournage en été 2015.


"Hey toi, va t'acheter des couches par paquets de 12, je reviens!"



Un mot sur le projet d’adaptation du chef-d’œuvre vidéoludique de Naughty Dog, The Last of Us (sur PS3) : le film est en cours d’écriture en collaboration avec Neil Druckmann (le créateur du jeu) et son choix pour incarner l’héroïne, Ellie, s’est arrêté sur Maisie Williams, l’interprète d’Arya Stark dans Game of Thrones. 
Pour autant,  aucun réalisateur n’est à signaliser à l’horizon mais Naughty Dog semble vouloir s’impliquer un maximum pour rendre l’expérience aussi différente du jeu que possible, tout en conservant l’esprit et le ton de leur bébé. A suivre…


De Game of Thrones au Game of 2013.




Et puisque nous sommes entrés de plain-pied dans le domaine prolifique des adaptations cinés, restons-y avec la bonne surprise du jour qu’est la révélation du Petit Prince à l’écran. 
De grands artistes de Dreamworks et Pixar se sont réunis pour transposer le conte poétique d’Antoine de Saint-Exupéry. Et le moins qu’on puisse dire c’est que l’approche artistique est aussi intéressante que déroutante: un mélange d’animation en images de synthèse et de stop motion qui dégage beaucoup de charme et semble rendre justice à la puissance évocatrice de l’œuvre originelle.


Sortie le 7 octobre 2015